Comment modifier vos comportements alimentaires pour perdre du poids ?
Je remarque que de conditionnements influencent notre comportement alimentaire comme “je dois finir mon assiette” ou “c’est l’heure de manger”…
Bon nombre de nos comportements viennent de notre éducation, de conditionnements anciens, de l’influence de l’environnement social et familial. Nous avons appris dés nos premiers jours de vie que ce qui passait par notre bouche pouvait nous calmer. Lorsqu’un bébé pleure, on lui donne à manger pour commencer et par la suite peut-être même une tétine pour l’apaiser.
La pression sociale
Vous avez déjà entendu cela n’est-ce pas ? Avez-vous le sentiment que cela peut vous influencer parfois ?
- « Il faut bien se faire plaisir. »
- « La vie est trop courte, il faut en profiter. »
- « Manges, tu ne sais pas qui te mangera. »
- « Tu ne va pas laisser ça, reprends-en. »
- « Tu ne finis pas, ce n’est pas bon ? »
Il y a dans ces phrases que vous avez probablement entendues, la peur de blesser l’autre, la peur d’être mal vu, mal jugé… Il peut être bénéfique de prendre conscience de cela. Ne laissez personne vous dire ce que vous devez faire avec votre corps. Il vous appartient et vous décidez de ce que vous voulez « mettre dedans ».
L’influence familiale
« Dans la famille, on mange bien. » Il existe de fortes croyances derrière ce type de phrase. Cela implique que pour faire partie du cercle familial, il n’y a pas d’autres choix que de manger trop. Une patiente en surpoids me disait l’autre jour « C’est difficile, dans ma famille, l’amour se manifeste par l’alimentation. C’est en donnant à manger, en cuisinant qu’on prend soin de l’autre ».
Parfois, le surpoids peut être lié à une identification inconsciente à un membre de la famille qui est aimé « J’ai toujours ressemblé à ma mère (ou à mon père). »
A l’inverse, d’autres peuvent tout faire pour ne pas lui ressembler, ceci pour différentes raisons. Une jeune patiente de 23 ans grossissait à vue d’œil. Elle souffrait beaucoup du regard des autres et surtout de celui de sa mère qu’elle sentait accusateur, dédaigneux devant un tel « laisser-aller ». Et plus sa mère lui reprochait de trop manger, plus elle grossissait. Elle désespérait d’être un jour à la hauteur des exigences de sa mère, qui était par ailleurs une femme sportive et mince. Elle avait donc abandonné l’idée d’être aimée pour ce qu’elle était et continuait de grossir.
« Tu as maigris, tu n’es pas malade au moins ? ». Dans certaines familles, le surpoids est un signe d’abondance, de bonne santé. Et pour d’autres, l’amaigrissement est associé à la maladie, et cela fait peur.
L’éducation laisse des traces profondes qui deviennent des croyances :
- « Il ne faut pas gâcher. »
- « Tu ne dois rien laisser dans ton assiette ».
- « Pense à tous ceux qui meurent de faim. »
- « C’est l’heure de manger. »
Il est évident que ce genre de phrases répétées pendant l’enfance finissent par apparaître comme des vérités en occultant ce qui est important. Et vous enfant, avez-vous appris qu’il fallait finir votre assiette même si vous n’aviez plus faim ? Peut être même avez vous appris à manger à heure fixe, que votre estomac soit d’accord ou non. D’ailleurs, observez un tout jeune enfant : il réclame à manger quand il à faim et s’arrête naturellement quand il n’a plus faim. Quand il n’en veut plus, le bébé tourne la tête ou recrache. Et plus il grandit et plus l’adulte insiste pour une bouchée supplémentaire.
Et lorsque vous allez au restaurant pour vous faire plaisir, est-ce que vous vous forcez à finir votre assiette même si vous n’avez plus faim ? Avez-vous appris qu’il fallait rentabiliser l’addition au détriment de votre plaisir et de votre santé ? Est-ce que c’est vraiment rentable si vous dépenser à la suite de l’argent pour maigrir (produits light, coupe-faim, séance de diététique, etc.). Vous êtes vous déjà forcé à prendre un dessert alors que votre ventre est plein, juste parce que vous avez cette possibilité ? C’est un peu comme si en faisant le plein dans votre voiture, vous laissiez le carburant débordé parce qu’il est accessible. Même si on vous l’offre votre plein, vous n’en mettrez pas plus que ce que le réservoir peut contenir. Quoique certains iraient acheter des bidons vides peut être !
Parfois même, certains mangent comme si l’occasion ne se représenterai pas. « Je vais finir mon assiette car j’ai peur d’avoir faim plus tard. » C’est comme ça qu’on stocke, on garde pour plus tard. Ne serait-il pas préférable de vous emporter un fruit ou autre chose pour combler une faim un peu plus tard ?
Utilisez l’hypnose pour vous débarrasser de ces vieux conditionnements et perdre du poids…