perte de poids et blocages psychologiques

Quels sont les Blocages Psychologiques à la Perte de Poids ?

Pour beaucoup, perdre du poids n’est pas une mince affaire. Ils font attention à leur alimentation, diminuent les sucres, les quantités, mais sans grand résultat. Mais saviez-vous que les blocages psychologiques inconscients peuvent également être un frein à la perte de poids ? Aujourd’hui, je souhaitais justement vous en donner quelques-uns. Ainsi, vous pourrez prendre conscience de certains de vos blocages et les changer.

Blocage psychologique N°1 – La pression familiale 

Tout d’abord, sachez que les caractéristiques familiales, les coutumes et l’éducation jouent un rôle fondamental dans nos habitudes alimentaires. Par exemple, si les membres d’une même famille ont une tendance à la corpulence, il sera difficile de rejeter et de juger négativement cette caractéristique. Celle-ci peut être en quelque sorte un lien familial, une identification à un même clan.

Après tout, combien de personnes se sont déjà senties exclues, car leurs caractéristiques physiques étaient particulièrement différentes du reste de la fratrie, des parents ou des grands-parents ?

D’ailleurs, si vous êtes dans ce cas, vous êtes peut-être victime de mauvaises plaisanteries telles que : “C’est la seule de la famille qui est comme ça et c’est sûrement le voisin qui est le fautif.” Cette blague de mauvais goût n’est pas toujours bien vécue, c’est un fait. Dans ce cadre, la personne peut se sentir rejetée, voire même exclue.

La pression familiale | Un blocage psychologique à la perte de poids
La pression familiale | Un blocage psychologique à la perte de poids

Faire face à des parents trop exigeants et trop critiques 

Le surpoids peut aussi être une manière (toujours inconsciente) de s’opposer, de se rebeller face à des parents critiques et trop exigeants. 

Je me rappelle d’une jeune femme en surpoids dont la maman était mince et sportive. Sa mère, exigeante d’elle-même et de son image, ne se donnait pas le droit à l’erreur, pas plus qu’à sa fille d’ailleurs. En effet, dès que sa fille mangeait, elle lui lançait un regard désapprobateur, et ce, dès l’adolescence. 

C’est un peu comme si son inconscient lui disait : “Puisque ma mère ne m’aime pas et que je ne pourrai jamais lui ressembler, autant affirmer ma différence !” 

Être aimé pour qui l’on est malgré nos imperfections, c’est un peu l’amour inconditionnel que nous espérons tous, pas vrai ? Mais dans ce cas, la fille ne pouvait pas rivaliser avec l’intransigeance et l’exigence de sa mère. En outre, cette dernière n’acceptait pas l’image que sa fille lui renvoyait d’elle-même. 

Avoir peur de blesser l’autre en refusant de la nourriture

D’autre part, la nourriture nous rassemble depuis toujours. Nous retrouver ensemble autour d’une table est aussi un acte de convivialité. Traditionnellement, la maîtresse de maison prend soin de ses convives, les régalant de sa cuisine. 

Par ce fait, il n’est jamais simple de refuser un plat sous prétexte qu’il fait grossir. Par peur de blesser, nous pouvons même avoir peur de refuser d’en reprendre à nouveau.

Tout cela pour vous dire que dans certaines familles, la nourriture est un moyen de montrer son amour. Il peut donc être difficile de faire autrement. 

Blocage psychologique N°2 – Se cacher derrière son enveloppe corporelle

Des événements douloureux du passé

Pour certains, l’enveloppe corporelle représente une sorte de protection. Cela leur permet, entre autres, de se cacher et de se mettre à l’abri du regard de l’autre. Je pense notamment aux hommes et à la séduction. 

Je vous donne cet exemple, car plusieurs de mes patientes en cabinet ont pu réaliser une chose : plus elles perdaient du poids, plus elles se sentaient en danger ! 

Des événements passé douloureux
Des événements douloureux du passé

En fait, par le passé, elles avaient été victimes d’abus sexuels ou s’étaient senties harcelées par le regard des hommes sur leur corps. Ce qui était pour elles un véritable blocage psychologique à la perte de poids. 

Se faire une mauvaise idée de son corps 

Notre propre représentation de notre corps joue aussi un rôle important. En effet, beaucoup de personnes peuvent se laisser berner par leur esprit et se sentir plus grosses qu’elles ne le sont en réalité. 

Par exemple, celles et ceux qui ont perdu beaucoup de kilos peuvent mettre un temps fou avant de choisir des vêtements appropriés à leur nouveau corps. 

Bref, ce changement d’identité et de définition de soi n’est jamais évident et peut faire peur. 

Ne pas s’accepter et ne pas s’aimer

Je ne peux pas parler de l’image de soi, sans évoquer l’amour de soi. Eh oui, la culpabilité et l’autocritique ne permettent, en aucun cas, de prendre soin de soi. Or, être bien dans son corps signifie aussi être à l’écoute de ses besoins. Je veux dire par là qu’il n’y a aucune raison de bien traiter son corps si on se dévalorise en permanence.

Comprenez bien que cela se fait à un niveau inconscient. En fait, il y a un conflit intérieur entre “Je veux maigrir” et “Je n’y arriverai pas, je suis nul(le)”, etc. 

L’amour de soi, c’est s’aimer et s’accepter en tolérant ses défauts, ses faiblesses. On peut faire la différence avec l’estime de soi. Par exemple, nous pouvons très bien estimer quelqu’un et le respecter pour ses qualités, sans forcément l’aimer.

Il en va de même pour vous. Certes, vous pouvez avoir une bonne estime de vous, mais cela ne veut pas dire que vous vous aimez. Vous me suivez ? C’est un peu comme s’il y avait encore une partie de vous qui reste fragile et émotive. Dans ce cas, nous pouvons dire que vous êtes encore un peu comme un enfant qui a constamment peur d’être mal jugé, dévalorisé, etc. 

➥ Découvrez aussi comment soigner ses blessures émotionnelles 

Le concept de l’enfant intérieur 

Le concept de l'enfant intérieur
Le concept de l’enfant intérieur

D’ailleurs, “L’enfant intérieur” est un concept souvent utilisé en psychologie pour expliquer le fait que nous pouvons être habités par différents “États du Moi”. Le psychologue américain, Éric Berne, en a fait la base de l’analyse transactionnelle. Selon lui, notre monde intérieur est habité par trois “États du Moi” :

  • le parent qui établit les règles ; 
  • l’adulte qui pense, décide et résout les problèmes ;
  • l’enfant qui ressent et réagit.

C’est justement cette partie “enfant” qui nous fait nous sentir jugés, tristes, etc. Les personnes qui ont été dévalorisées, ignorées ou maltraitées peuvent avoir un enfant intérieur blessé. 

Ces ressentis entraînent des croyances négatives sur soi, qui participent donc au manque d’amour de soi. Pour y remédier, il est important de réconforter et de pardonner l’enfant que nous avons été

À vos plumes : je vous invite dès maintenant à me faire part de vos impressions dans les commentaires. Vous sentez-vous concerné ? Si oui, de quelle manière ? Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous laisse découvrir quelques astuces pour booster votre métabolisme. Car oui, l’améliorer vous permettra de maigrir efficacement. 😉

About the author

Commentaires

  1. bonjour,
    lors de l’écoute de “réconforter l’enfant intérieur” j’ai versé une larme …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *